Middle East, flowers of Darkness
« À Gaza il n’y a rien d’autre que du sable et des enfants » avait coutume de dire le docteur Sarraj né dans le camp de Jabbalya. Des générations de jeunes sont victimes du culte de la mort. Ces jeunes n’ont reçu en héritage qu’une suite de conflits meurtriers et de vengeances. Pour beaucoup d’entre eux il est déjà trop tard. On leur a confisqué leur enfance. Leur liberté est aliénée à cette bande de terre. Sur cette terre d’Israël et de Palestine où depuis plus d’un demi-siècle deux peuples ne parviennent pas à vivre ensemble, la jeunesse est particulièrement exposée aux conséquences d’une tragédie dont personne ne peut prédire l’issue.
“ There is nothing in Gaza but sand and children” Doctor Sarraj used to say, born himself in the Jabilia refugee camp. Generations of children have been victims of the death cult. All these children have ever known is murderous conflicts and revenge. For many of them it is already too late, their childhood has been stolen, their freedom abandoned on this strip of land, where for over half a century the people of Israel and Palestine have been unable to live together. It is children who have been the most exposed to the consequences of this tragedy and nobody can predict the resulting effect.