Azerbaijan style
L’Azerbaïdjan a fait table rase du communisme pour se lancer dans une politique libérale de développement accéléré dans tous les domaines. Son président, Ilham Aliyev, s’est offert le luxe, grâce au boum pétrolier de 2006, de rivaliser avec les villes les plus riches du Moyen-Orient. À l’exemple de Bakou, que l’on surnomme « Little Dubaï ». Ce pays déploie une énergie considérable en direction de l’Occident, pour camoufler son image de pays répressif, dénoncé par les rapports de Human Rights Watch ou d'Amnesty International. Le pays entier est sous la domination du clan d'Aliyev, et l'essentiel des richesses considérables se concentrent à Bakou. Il suffit d'arpenter les campagnes pour constater que les infrastructures, les modes de vie ont bien peu évolués . Ne serait-ce que par la persistance d’une "esthétique" soviétique. L'omniprésence des portraits du premier président Heydar Aliyev est l’exemple type des scories du modèle soviétique dans cette région du Caucase.
Azerbaijan has left its Communist past well and truly behind and launched itself into a liberal policy of intense development. Thanks to the 2006 petrol boom, President Ilham Aliyev has transformed this country’s cities into some of the richest of the Middle East so much so that Baku is now dubbed as ‘Little Dubai’. It spends considerable time and effort in disproving its reputation to the west of a country condemned by reports from Human Rights Watch or Amnesty International. The entire country lies under the domination of the Aliyev family and the majority of its substantial wealth is in Baku. However, a trip into the countryside is all that is required to see that here the infrastructure and quality of life has scarcely improved. Trapped in the Soviet model of its past the omnipresent image of its first president Heydar Aliyev reigns over the Caucasus region.